MON PANIER (VIDE)
 
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          • Les Oursins


          • " Chez l'oursin, le plus étonnant se trouve sur la carapace. En la survolant d'une pensée distraite, on ne voit qu'un forêt impénétrable; puis on distingue des piquants qui remuent. Mais enfonçons-nous dans la forêt en la grossissant. Autour des piquants devenus des colonnes doriques, nous découvrons une autre forêt plus petite, des arbustes. Ce sont des pédicellaires, minuscules organes appartenant à l’oursin. Une tige calcaire terminée par trois mâchoires que des muscles ferment et ouvrent perpétuellement. Certain pédicellaires ont des mâchoires longues, fines et ajourées. Chez d’autres, elles évoquent, puissantes et jointives, des têtes de serpent... "Les Oursins", c’était pour moi un film d’architecture, il y avait là toute une série de structures très belles, des colonnades extraordinaires. Je ne veux pas dire du mal des colonnes de Buren mais les colonnes des oursins étaient au moins aussi importantes. "
            - Jean Painlevé

            Film : 35 mm, n&b/muet, 10'
            Date : 1927
            Auteur : Jean Painlevé
            Assistant : André Raymond & Geneviève Hamon

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